- Interrogé sur le niveau du dollar, en hausse de 16% cette année, Joe Biden constate
- Il s’agit d’un problème pour les entreprises américaines qui ont perdu 34 milliards de revenus au seul 2nd trimestre (frein aux exportations et érosion des revenus en devises étrangères)
- Ces principales devises concurrentes (euro, livre sterling, yen et renminbi) chutent de 10% cette année face à lui
- Le président américain s’inquiète surtout de la faiblesse des autres économies et ‘’du manque de croissance et de politiques saines’’ dans les autres pays
- C’est selon lui au reste du monde d’adapter son tempo économique et monétaire sur celui des Etats-Unis
- Pour lui, la politique américaine est la bonne car elle permet au pays de sortir plus vite des crises mondiales. Il table sur une récession limitée en 2023 et un rebond dès 2024
- La forte remontée des taux aboutit à une forte réduction des émissions de dollar. Pour les pays émergents, endettés en dollars, la hausse de la devise entraîne une hausse de la charge de la dette et un renchérissement de leurs importations libéllées dans la devise américaine
- Le dollar fort leur sert à financer la dette et les déficits américains. Les Etats-Unis entendent ainsi capter la manne des pétrodollars née de l’envolée des cours du pétrole et du gaz
- La FED historiquement se refuse à intervenir sur le marché monétaire et les tentatives des autres banques centrales pour enrayer la baisse de leurs devises ont échoué