- L’inflation n’a augmenté que de 0,1% en mai soit une hausse de 4% sur un an, presque un point de moins que le mois précédent.
- La maison blanche n’a pas caché sa satisfaction »avec une inflation désormais à son niveau le plus bas depuis mars 2021 et moitié moins qu’en juin 2022 ». Elle n’a pas pour autant salué le rôle de la Banque Centrale.
- Sauf surprise, les marchés attendent désormais une pause dans le cycle de hausse des taux d’intérêts après dix hausses successives en un peu plus d’un an. Wall street a d’ailleurs salué ces chiffres par une hausse des cours.
- La cause tient d’abord dans la baisse des prix de l’énergie de 12% en un an. Hors énergie et alimentation, la hausse est de 0,4% sur un mois, comme en mars et en avril. La hausse des prix des logements ou des voitures d’occasion n’a par contre pas connu de pause.
- L’objectif d’inflation de l’Institution reste à terme à 2% et la marge est étroite pour réussir un atterrissage en douceur de l’économie alors que le risque de stagflation existe. La croissance du PIB n’a en effet été que de 1,3% (sur un an) au premier trimestre.
- L’emploi reste dynamique, mais sont en recul (0,7% sur un an) du fait de la baisse du volume d’heures travaillées.
- Les profits des entreprises sont également en baisse. Il est désormais acquis que les hausses de taux mettent six à huit mois pour se diffuser à l’économie.