Actuellement en France, seulement 1% des eaux usées traitées sont réutilisées. C’est bien moins que l’Italie ou l’Espagne. Mais alors comment augmenter ce taux et viser la barre des 10% ? Et surtout à quelle échéance ?

Les stations d’épuration sont une piste d’exploration. En effet, sur le littoral, ces dernières rejettent majoritairement les eaux usées dans la mer ou l’océan, un manque à gagner pour quelques centaines de milliers d’hectolitres d’eau qui peut être réutilisée.

La garrigue est également une piste, en effet l’INRAE expérimente dans l’Hérault une solution d’irrigation pour une activité agricole à partir de la garrigue environnante. Ce modeste projet est porteur d’espoir, puisqu’il attire les producteurs aux alentours.

On peut citer encore les expérimentations pour le lavage des voiries, une hypothèse à ne pas négliger puisqu’elle peut être liée à des éléments de sécurité civile comme la lutte contre les incendies par exemple.

Globalement, ces cas de figure mettant en avant les eaux usées ont pour but de faire recirculer ces eaux localement. Le plus compliqué dans ce raisonnement c’est les autorisations administratives. Certaines collectivités arrivent cependant à obtenir ce fameux sésame et à développer avec leurs communes un moyen fiable pour la recirculation des eaux usées.