- Si les salariés du public ont été révalorisés à hauteur de 3,5% du point d’indice, le salaire mensuel de base dans le privé a augmenté de 3,7%
- Mais avec une inflation attendue à 5,3% sur l’année, la hausse historique des salaires perd de son impact.
- Les situations sont cependant diverses, certains salaires (SMIC) étant indexés sur l’inflation, et la catégorie ouvriers/employés ont bénéficié de hausses de respectivement 4,4 et 4,5%
- L’inflation ressort également moins élevé (-0,3%) en zones urbaines, l’impact des surcoûts énergétiques n’étant pas non plus le même pour toutes les CSP
- Mais le gouvernement refuse d’indexer les salaires sur l’inflation, au risque d’enclencher une boucle ‘’prix salaire’’
- L’exécutif compte donc sur les primes, voire la participation ou l’intéressement, avec l’inconvénient de ne pas ouvrir de droit pour la retraite et de ne pas générer de charges sociales pour l’Etat
- Pour le court terme, le bouclier tarifaire doit permettre de limiter les revendications, mais pour 2023, les négociations s’annoncent tendues dans un contexte de tension sur le recrutement, d’augmentation des coûts et de ralentissement de l’activité.