- Trois risques majeurs sont pointés en 2023 : les troubles sociaux et politiques liés aux tensions inflationnistes, les événements climatiques et naturellement, les tensions géopolitiques et économiques
- A plus terme, c’est surtout la crise climatique qui préoccupe les décideurs. Concernant les tensions sociales, elles ne concerneront pas uniquement les économies émergentes, et il existe un risque de voir arriver au pouvoir des partis autoritaires
- Les tensions géopolitiques et économiques constituent un frein dans la capacité des pays à coopérer pour absorber les chocs. Les experts reprennent la théorie de l’Historien Adam Tooze (Université de Columbia) sur les »polycrises, constituées de chocs disparates mais donc l’nteraction rend la totalité plus écrasante que les sommes des parties ». Les crises se succèdent et s’auto-alimentent, d’où un pessimisme permanent
- Pour les entreprises, l’accès aux matières premières et la sécurisation des chaînes d’approvisionnement resteront au coeur des préoccupations. Les réponses résident dans le rapatriement d’activités, augmentation des stocks voire mise en place d’une stratégie d’intégration verticale.
- Cette fragmentation en marche réduit les chances de résolution de crise globale comme celle du changement climatique