- La BCE a décidé de ne pas marquer de pause dans sa lutte contre l’inflation en relevant ses taux directeurs de 0,5 %. Christine Lagarde a annoncé qu’elle procèderait à un nouveau relèvement de cette ampleur lors de sa réunion du 16 mars
- Pour justifier sa politique, la Banque centrale a mis en avant la résistance de l’économie européenne et le potentiel d’amélioration au cours des prochains trimestres, mais aussi un marché du travail toujours en tension.
- Par ailleurs l’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) n’a pas diminué et le ralentissement de la hausse des prix en janvier était surtout dû à la baisse des coûts de l’énergie. Christine Lagarde a cependant reconnu que le risque inflationniste était moins élevé, ouvrant la porte à un ralentissement voire une pause »en fonction des données disponibles »
- Les effets du resserrement monétaire initié en juillet commencent à produire leur effet, avec notamment un durcissement de l’accès au crédit en zone euro.
- Le taux des OAT françaises 10 ans s’est détendu de 0,25 % au même titre que le rendement des obligations europénnes
- Par ailleurs, la BCE va poursuivre le dégonflement de son bilan. A partir de mars, l’Institution va réduire de 15 milliards par mois ses interventions sur le marché des obligations souveraines. Pour les achats des obligations d’entreprises, les réinvestissements seront prioritairement orientés vers les véhicules verts