- l’excédent commercial a été divisé par deux à 76 milliards d’euros, avec des exportations qui ont stagné en volume, malgré le contexte difficile. Les importations ont par contre connu une hausse importante de 24,3%, en raison de la forte augmentation des prix de l’énergie
- Les quatre secteurs poids lourds des exportations allemandes (près de 50% des marchandises exportées) ont bien résisté. L’automobile a même enregistré une hausse de 8% en volume. Les volumes des appareils de traitement de données ont augmenté de 3%, la machine-outil n’a régressé que de 0,5%, la chimie a par contre subi un recul de 2,5%
- La guerre en Ukraine, outre la hausse des prix de l’énergie, a également aggravé les problèmes d’approvisionnement en matières premières. Les industriels ont décidé de rogner sur leurs marges en décidant de ne répercuter que la moitié de la hausse de ces coûts.
- Par ailleurs, les carnets de commandes des entreprises sont pleins. Les économistes de la Citibank ont constaté une reprise de la machine à exporter allemande au dernier trimestre 2022. A moyen terme l’horizon n’est cependant pas dégagé, avec la poursuite de la guerre en Ukraine et l’incertitude conjoncturelle américaine
