D’ici une dizaine d’années, certains pays vont voir leurs échanges revalorisés à la hausse. Un changement qui va s’interpréter de manières différentes selon les régions du monde.
D’après le cabinet BCG (Boston Consulting Group), spécialisé dans le conseil en stratégie, les mouvements et échanges entre les territoires vont devoir évoluer à l’horizon 2035 pour pouvoir s’adapter aux besoins commerciaux. Là où les états occidentaux tendent vers une progression des échanges (États-Unis vers Europe, Europe vers Amérique Latine), les liens entre l’Europe et la Russie risquent de se raréfier.
De manière générale, le continent asiatique prévoir de devenir plus « sédentaire » et de générer près de 600 milliards de dollars, étalés sur les 10 prochaines années. Le tout en ayant un véritable rôle de plaque tournante du commerce mondial, en effet les exportations vers les pays du Sud resteront importantes, et ces derniers auront pour objectif de garder un lien important avec la Chine, qui deviendra l’acteur mondial numéro 1 des échanges commerciaux.
Faudra-t-il craindre cette affirmation de l’Asie ?
Le renforcement des liens internes en Asie, surtout entre la Chine et les pays de l’ASEAN va naturellement accroître le commerce local. De plus, l’influence de ces pays va enrichir leur réputation au niveau mondial, renforçant ainsi cet esprit de concurrence avec les autres puissances mondiales.
Comment l’Europe, et ses pôles économiques importants pourront rivaliser avec cette montée en force et cette confirmation de notoriété du commerce asiatique ?