« Quand la mondialisation se grippe, les coûts deviennent prohibitifs »
Plus que l’inflation, la préoccupation première des clients est la disponibilité des matériaux.
Dans le bâtiment, il n’est plus possible de faire des devis à 6 mois.
En 2021, les hausses de prix de l’énergie et des matières premières ont entraîné une hausse des tarifs de 6,7 %. Cette année, les anticipations ont amené une hausse de 14 %.
Nous compensons en apportant des solutions à plus forte valeur ajoutée à nos clients.
L’inflation comporte désormais une part structurelle du fait de la décarbonation et des investissements qu’elle nécessite.
La mondialisation, qui a permis de tirer les prix vers le bas, a atteint une limite.
La production a proximité des zones de consommation est une partie de la solution.
La mondialisation désorganisée coûte très chère.
La transition écologique ne peut plus être reportée, mais elle est aussi une chance.
Elle est génératrice de croissance, d’attractivité et de leadership pour les territoires qui s’y engagent.
Son coût est moindre dès lors qu’il n’y a pas de gigantesque barrière technologique à surmonter.
Dans un univers très fragmenté comme le bâtiment, le défi est de faire évoluer tous les maillons.
Les aides publiques ciblées et pertinentes sont une nécessité.
Face aux pénuries de main d’œuvre et de talents, il faut être attractif.
Valeurs, organisation responsabilisante, formation & apprentissage, sont des facteurs d’attractivité.