- Il s’agit d’assécher les revenus pétroliers de la Russie sans désorganiser l’approvisionnement international et entraîner une envolée des prix
- Selon les sources, le plafond se situerait entre 65 et 70 dollars le baril et serait revu trimestriellement
- Concrètement, le mécanisme priverait la Russie de services de transport maritime, d’assurance, le courtage et l’assistance financière pour les échanges internationaux dès lors que les prix dépasseraient le plafond
- Il est à noter cependant une absence de consensus clair entre les Etats-unis et l’UE, cette dernière proposant des assouplissements
- Se pose également la question de la substitution par les chinois des services actuellement gérés par les consortiums du G7
- Par ailleurs, le plafond proposé reste très supérieur au coût de production de la russie et proche des prix décôtés négociés actuellement pour son pétrole
- De plus, la russie a déjà perdu 90% de son marché à destination des pays du nord de l’Europe. Les trois quarts du brut chargé dans les ports russes partent aujourd’hui vers l’Asie et la Turquie. Les volumes quotidiens s’élèvent actuellement à 2,45 millions de barils