- Selon lui, le premier enseignement de la guerre en Ukraine a été la capacité de l’Union Européenne (et de l’occident) de rester unis
- Il considère qu’il ne peut y avoir de décision non politique dès lors qu’il est question d’énergie, de commerce ou d’infrastructures
- Pour lui, L’Europe a su concentrer ses efforts l’approvisionnement en énergie et la hausse des prix dès lors que les livraisons de gaz russe ont cessées
- Il évoque les aides des Etats membres aux consommateurs et aux entreprises, les investissements en infrastructures…
- Il réfute l’idée que L’Allemagne bloque l’UE en s’opposant au plafonnement des prix, et estime que l’instauration, lors du conseil de Prague, d’un système de plafonnement souple en période de prix excessifs le prouve
- Robert Habeck est sceptique sur une stratégie de plafonnement de prix fixe, lui préférant celle d’une plateforme d’achats commune pour le gaz
- Il défend également l’exploitation des centrales à charbon pendant une courte période et la prolongation des trois derniers jusqu’en avril, rappelant que l’objectif de l’Allemagne est la neutralité carbone en 2045
- La part des renouvelable est déjà de 50% avec un objectif de 80% en 2030
- Indépendamment de la loi Biden (Inflation Reduction act – IRA), le ministre allemand estime que l’Europe n’avait d’autre choix que de modifier sa politique industrielle et sa lourdeur administrative afin que l’UE soit le prochain terrain des innovations technologiques
- Il défend une industrie européenne des semi-conducteurs, des batteries, du solaire et de l’éolien
- La transition écologique est l’occasion d’accélérer l’industrialisation européenne autour de ces technologies
- Comme pour sa dépendance vis à vis du gaz russe, L’Allemagne doit réduire sa dépendance stratégique à l’égard de la Chine, notamment en bloquant certains investissements chinois et en investissant ailleurs qu’en Chine
- Enfin, malgré les différents récents, il affirme que les liens franco-allemands restent très forts