- Hier, Robert Holzmann, gouverneur de la Banque Centrale autrichienne, a laissé entendre qu’à cause de l’inflation sous-jacente, les taux d’intérêts pourraient remonter de 0,50BP en mars, mai, juin et juillet, prenant le contrepied des anticipations des économistes.
- Ses déclarations ont eu un impact réel sur les marchés, avec une remontée des taux à 10 ans en Europe. En France, le taux de référence à clôturé à 3,23%.
- Ces derniers jours, les messages contradictoires se sont multipliés sur l’impulsion que la BCE donnera à sa politique monétaire.
- La hausse de la semaine prochaine est acquise, cette décision ayant été qualifiée de »très probable » par Christine Lagarde dans une interview récente à la presse espagnole.
- Philip Lane, chef économiste de l’institution, s’il a reconnu la nécessité de nouveaux tours de vis, est cependant favorable à une approche pragmatique basée sur les données économiques aux échéances des réunions plutôt qu’à un »pilotage automatique ». Il n’est donc plus question d’unanimité.