- sans être l’arrêt complet, la capacité des économies à générer de la croissance est moindre. Selon la banque mondiale, la quasi-totalité des forces économiques qui ont favorisé la croissance ces trente dernières années sont sur le déclin.
- entre 2022 et 2030, la croissance moyenne du PIB mondial devrait être inférieure d’un tiers par rapport à la décennie précédente. Elle tomberait en effet à 2,2%. L’évolution serait identique pour les PVD à 4% (contre 6% entre 2000 et 2010).
- Les flux d’investissements se réduisent, notamment vers les pays émergents et en développement. Entre 2022 et 2024 la hausse des investissements dans ces zones se limiterait à 3.5% par an, soit moitié moins que le rythme enregistré entre 2000 et 2021.
- Pour toutes les régions (à l’exception de l’Amérique latine et l’Asie du Sud), la croissance annuelle moyenne des investissements se situerait à 1.8% entre 2022 et 2030.
- Avec le vieillissement démographique mondial, la population active n’augmente que très lentement dans les pays industrialisés, mais aussi dans de nombreux pays émergents et en développement.
- Le moteur du commerce international est également ralenti avec la montée des protectionnismes.
- La Banque mondiale préconise donc de donner priorité à la maîtrise de l’inflation, à la stabilité du système financier, à la réduction de la dette et au rétablissement de l’orthodoxie budgétaire.
- L’institution insiste également sur l’accélération dans les transports, l’énergie, l’industrie et l’agriculture. Les coûts liés au transport, à la logistique et aux règlementations doublent le prix des biens échangés.
- La banque mondiale préconise enfin d’accroître la participation au marché du travail