- L’Union européenne comptait à la fin du 3ème trimestre 3 millions d’emplois en plus qu’en 2019 avant la pandémie
- Malgré le choc inflationniste post-covid, puis celui de la crise énergétique, les créations se sont poursuivies. Le taux de chômage à 6.5% est au plus bas
- La tension du marché est l’un des facteurs de limitation de la production, il s’est accompagné d’une hausse des salaires de 5% (selon les calculs de l’institut Candriam)
- La situation doit beaucoup aux politiques de dépenses publiques et de soutien depuis 2020, ainsi qu’à l’épargne accumulée pendant les confinements
- Même dans un contexte de ralentissement, les entreprises pourraient choisir de ne pas licencier pour éviter les difficultés de recrutement lors du retour à la normale de l’activité
- Florence Pisani, économiste, table sur une récession modérée en 2023 et donc un marché de l’emploi un peu moins favorable, sans craindre une explosion du chômage