- La Commission européenne a relevé sa prévision de croissance à 1% pour 2023 et 1,7% pour 2024.
- La baisse des prix de l’énergie, les pénuries résorbées, le plan de relance après-covid et un marché de l’emploi solide ont soutenu l’économie.
- Celle-ci n’a pas connu de récession ni au quatrième trimestre 2022 (+0,3%), ni début 2023 (+0,1%). La croissance en zone euro pourrait même être de 1,1% cette année.
- La France ferait mieux que l’Allemagne en 2023 (0,7% contre 0,2) et aussi bien en 2024 (1,4%). Seule la Suède et l’Estonie devraient connaître un recul de leur PIB.
- Le taux de chômage est tombé à 6% au premier trimestre 2023. Le point noir reste l’inflation, malgré le recul des prix de l’énergie (l’inflation sous-jacente s’élevait à 7,6% sur les trois premiers mois). Elle s’élèverait à 5,8% en 2023, et même 6,7% pour l’ensemble des pays de l’Union.
- L’augmentation des salaires minimum dans de nombreux états membres est de nature à alimenter les hausses de prix. Dès lors, les mesures de soutien devraient être orientées uniquement sur les plus vulnérables.
- La trajectoire des endettements nationaux reste également très hétérogène. Le nombre d’Etats membres présentant un déficit budgétaire supérieur à 3% devrait passer de 11 en 2022 à 14 en 2023.