- selon une étude de la Banque Mondiale et de plusieurs laboratoires et universités, la facture des »nouvelles » routes de la soie gonfle chaque année, compte tenu de l’intervention nécessaire croissante de la Chine face aux difficultés financières des pays associés
- Au total, 20 pays ont reçu 240 milliards de prêts de sauvetage depuis l’année 2000, dont 185 milliards depuis 5 ans.
- Ces prêts seraient basés sur des taux d’intérêts élevés de 5% contre 2% généralement attachés aux prêts du FMI.
- Ces interventions s’effectuent selon deux modes opératoires. Des lignes d’échanges de devises par la Banque centrale chinoise, dont l’objectif est de promouvoir l’utilisation du Yuan comme monnaie de règlements des échanges commerciaux et des investissements
- L’étude montre qu’en réalité, ces prêts (170 milliards de $) serviraient à rembourser de la dette.
- Le second mode opératoire consiste en des prêts-relais classiques des banques ou entreprises publiques aux banques centrales et gouvernements des pays associés.
- Ils s’élèveraient à 70 milliards de $ (effectivement libellés dans la devise américaine) et serviraient également à rembourser les dettes existantes, notamment aux institutions chinoises.
- Une autre pratique consiste pour les entreprises pétrolières et gazières publiques, à octroyer des facilités de paiement.
- Ces fonds sont allés majoritairement aux pays associés aux »nouvelles routes de la soie » : Sri Lanka, Pakistan, Turquie et Argentine notamment.
- Malgré les démentis des autorités chinoises, le pays s’imposerait de plus en plus comme un prêteur de dernier ressort.