- L’inflation s’est affaiblie en mars, après le mauvais chiffre de février (5,6% contre 6,3%). Un ralentissement dû, selon l’Insee, essentiellement au ralentissement des prix de l’énergie, notamment des cours du pétrole en baisse.
- Les prix dans l’alimentaire ont par contre continué à augmenter, avec une hausse en mars de 15,8% sur un an. C’est d’ailleurs le premier contributeur de l’inflation selon les économistes d’ING France, et impacte la consommation des ménages qui n’aura donc pas été un moteur au premier trimestre.
- Les prix des produits manufacturés ou ceux des services continuent leur progression régulière.
- Bruno Lemaire, ministre de l’économie, continue à penser que le pic est proche. La Banque de France indique prévoir un ralentissement plus net au second trimestre. L’institut a d’ailleurs revu ses prévisions pour l’année à 5,4% et 4,3% hors énergie et alimentation.