- Espérant déclencher 20 milliards d’investissement de réindustrialisation d’ici 2030, le chef de l’Etat a annoncé un futur crédit d’impôt industrie verte. Celui-ci se situerait entre 20 et 45% des sommes investies dans l’appareil productif, réservé à quelques secteurs ciblés (panneaux solaires, éoliennes, batteries électriques et pompes à chaleur) par les textes européens.
- Cette accélération est liée aux révolutions technologiques en cours, »à la bataille pour le climat et aux importations de produits qu’on ne choisit pas ». C’est aussi une réponse à l’Inflation Reduction Act américain, qualifiant la bataille d’ »économique, politique, territoriale, géopolitique ».
- S’ajoute l’ouverture de 15000 places de formation avec le plan France 2030 qui mobiliseront l’enseignement supérieur. 700 mios seront engagés pour accélérer sur les métiers en tension, et de créer à l’échelle des territoires, une carte des besoins.
- Le bonus écologique accordé aux véhicules électriques de moins de 47000 euros sera lié à l’empreinte carbone de ces véhicules, en visant notamment les véhicules chinois. Entrée en vigueur probablement début 2024. Une solution consisterait à conditionner l’aide aux mix énergétique du pays de production.
- Les territoires de l’industrie seront également relancés. Ce programme démarré en 2018 serait à l’origine de 50 000 créations d’emplois en cours. Il intègre un plan de réaménagement des friches en sites quasiment clé en main, qui est un point phare du projet de loi sur l’industrie verte. Or le pays compte 90 à 150 000 hectares de friches industrielles.
- Des sites France 2030 seront identifiés et bénéficieront de 1 milliard d’investissements de la Banque des territoires.