- Dans son étude »Carbonomics : the third american energy revolution », Goldman Sachs entrevoit un formidable boom énergétique grâce aux énergies renouvelables. Le volume en jeu serait deux fois supérieur à celui des gaz de schiste (seconde révolution).
- La Banque estime à 3000 milliards de dollars, le montant des investissements dans les infrastructures dans les dix prochaines années.
- L’Inflation Reduction Act a instauré des crédits d’impôts à l’investissement, à la production et à la consommation pour les cleantechs. Leur coûts se situerait entre 370 et 1.200 milliards de dollars.
- La production d’énergie va jouer un rôle déterminant dans la transition, dans la mesure où elle pèse pour 30% des émissions CO² aux Etats-unis. La part des renouvelables passera de 15% en 2021, à 40% en 2030 et 80% en 2050.
- Les investissements, outre la production d’énergie, financeront l’électrification et les réseaux de distribution, puis l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
- L’automobile électrique sera le premier bénéficiaire (7500 $ de crédit d’impôt pour l’achat d’un véhicule de de moins de 15kWh. L’IRA a également dopé les projets d’investissement dans les gigafactories de batteries. Les batteries produites aux Etats-Unis sont ainsi devenues moins chères que les importations chinoises. Les investissements portent également sur les infrastructures (chargeurs et stations).
- L’IRA doit également faire émerger des technologies innovantes telles que la séquestration carbone ou l’hydrogène propre, pour atteindre le »net zéro ». L’hydrogène propre pourrait peser jusqu’à 6% de la consommation d’énergie aux Etats-Unis.