- Elisabeth Borne a enclenché le 49.3 sur ce que le gouvernement appelle un mécanisme de ‘’régulation’’
- L’objectif affiché est de recentrer les dépenses sur les formations qui favorisent l’emploi
- Depuis 2019, le CPF a donné lieu à cinq millions de formations pour un coût pédagogique total de 6,7 milliards d’euros et le creusement du déficit de France Compétences (instance de régulation nationale de la formation professionnelle), bien que la cause principale de ce dernier reste l’apprentissage
- Les réflexions entamées en 2022 visent à ce que le dispositif s’inscrive dans un projet professionnel et participe à la montée en compétences ou en qualifications des bénéficiaires
- Outre la baisse de l’enveloppe (385 millions), l’amendement propose d’instaurer une participation du titulaire
- Celle-ci s’appliquera à toutes les formations, bilans de compétences et même la validation des acquis de l’expérience (VAE), pourtant destinée aux non-qualifiés
- Sont épargnés les chômeurs et les salariés porteurs de projets co construits avec l’employeur