- Les entreprises vont devoir gérer la crise énergétique, l’inflation et la baisse de la demande
- Empêtrée dans les difficultés du parc nucléaire, la France dépend de l’étranger pour ses achats d’électricité et bien sûr de gaz
- Les chefs d’entreprise craignent de devoir en plus voir leur production perturbée, ce qui constituerait une pression supplémentaire sur leurs marges
- Pour le PDG de Dassault aviation et président de l’UIMM, Eric Trappier, la facture énergétique de l’industrie sera multipliée par quatre entre 2019 et 2023
- Dans ces conditions, les 10 milliards d’aides publiques ne sont pas à la hauteur
- Pour Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, avec une multiplication par dix des prix du gaz, ‘’l’équation économique ne sera plus la même pour toute une série d’activités, comme la chimie, la métallurgie ou le bois-papier
- Les entreprises qui ne pourront répercuter les hausses seront confrontées à des difficultés de trésorerie et peut être de réduire leur activité, si ce n’est de délocaliser ‘’au profit de zones déployant une stratégie de localisation volontariste et d’énergie moins chère (Etats-Unis, Asie)