- Le commissaire à l’économie prévoit pour 2023 une croissance économique plus soutenue que prévue : 0,8% pour l’Union Européenne. La zone devrait ainsi échapper à la courte récession anticipée fin 2022
- Pour la France, la prévision est de 0,6%, inférieure cependant à la moyenne européenne. Seule la Suède devrait finalement voir son activité se contracter.
- Ces prévisions sont basées sur l’hypothèse que la guerre en Ukraine ne connaîtra pas d’escalade, mais se poursuivra. Il n’y a plus d’inquiétude sur l’approvisionnement énergétique (diversification des fournisseurs et baisse de la consommation), avec des réserves en février supérieures aux années précédentes. Les prix de gros du gaz sont désormais inférieurs au niveau d’avant-guerre et le chômage est à un plus bas historique (6,1%)
- L’inflation reste la principale inquiétude. Si l’augmentation a ralenti, l’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) continue d’accélérer. En 2023, les prix devraient encore bondir de 6,4% dans l’UE (5,2% en France)
- La commission anticipe naturellement de nouveaux chocs, et notamment une accélération de l’économie chinoise qui renforcerait les pressions inflationnistes.
- Les 27 préparent donc un plan de soutien à la compétitivité des entreprises
