- Le bouclier »à 200 milliards » mis en place par Allemagne pour protéger ménages et entreprises en pleine crise de l’énergie ne rencontre pas le succès attendu. Les gros consommateurs industriels (ThyssenKrupp, BASF par exemple) hésitent à solliciter des aides publiques très encadrées
- En outre, la baisse du prix du gaz sur les marchés de gros le rend encore moins séduisant. Certains patrons ajoutent que les seuils d’intervention (7 centimes le Kwh pour le gaz ou 13 pour l’électricité, jusqu’à un seuil de 70% de la consommation énergétique des entreprises) est trop élevé.
- L’encadrement est également jugé trop bureaucratique. les entreprises doivent prouver que leur bénéfice 2023 va reculer de 40% au moins par rapport à … 2021 (année perturbée par le covid)
- Le bouclier impose également aux entreprises qui recevraient plus de 2 millions d’euros d’aides, de conserver 95% de leurs effectifs jusqu’en avril 2025, alors qu’elles sont peut être à l’aube d’une récession
- Pour les entreprises recevant plus de 50 millions d’aides, dividendes et bonus seraient gelés, alors que les premiers, dans le cas des ETI familiales, constituent la principale source de revenus
- La fédération de la chimie indique que les deux tiers de ses adhérents jugent le dispositif inutile