- Les chefs d’entreprises sont longtemps restés sur le sujet de l’immigration de dont les députés s’apprêtent à débattre
- Le gouvernement a de son côté rencontré les partenaires sociaux ainsi que les fédérations patronales(hôtellerie-restauration, propreté, services à la personne, intérim…)
- Un mécanisme de titre de séjour pour les métiers en tension existe déjà, cependant il apparaît trop restreint pour être opérationnel. Les métiers de la restauration y sont quasiment absents, de même que la branche de l’emploi à domicile
- Pour certains chefs d’entreprises, le principal sujet de débat reste la régularisation de leurs salariés actuellement sans papiers dans la mesure où ils vivent depuis longtemps en France, sont intégrés, disposent d’un logement et d’une orientation professionnelle
- Or selon eux, les textes qui régissent les régularisations ne sont que des circulaires laissées à l’interprétation des circulaires, sans parler des délais de traitement
- Des mesures vont cependant dans le bon sens comme la fin de l’obligation de remplir un cerfa ou de régler une taxe l’ OFII (office français de l’immigration et de l’intégration) qui peut s’éléver à 2308 euros
- Chez nos voisins européens, les situations sont diverses d’un pays à l’autre : De l’Allemagne qui souhaite se doter d’un système à la canadienne afin d’attirer les candidats les plus recherchés (système à points), à l’Espagne décidée à accélérer la délivrance de permis ou aux Pays-Bas qui continuent à chercher désespérément des immigrés d’un côté. Et de l’autre les pays qui freinent l’immigration (Royaume-Uni, Italie, Danemark ou Suède)