- malgré les embellies d’octobre et novembre liées aux ralentissements des achats de gaz et l’électricité, le déficit du commerce extérieur dépasse les 154 milliards sur un an
- sur les dix premiers mois de l’année on constate une dégradation de 88 milliards par rapport à 2019, dont seulement 47 milliards imputables aux hydrocarbures, le reste s’expliquant par la détérioration de nos échanges dans les autres produits
- Deux exceptions cependant, les produits agricoles et le textile
- La part de marché de la France dans les exportations vers la zone euro s’établit à 10,6% sur les 9 premiers mois. Elle était de 16% en 2000.
- Notre déficit commercial est le plus élevé de l’ensemble des pays de la zone euro (8% du PIB contre 6% pour l’Italie et l’Espagne, positif pour l’Allemagne)
- Si les perturbations des appareils productifs dans l’automobile et l’aéronautique ont pesé, la détérioration reflète surtout le phénomène de désindustrialisation et la nécessité d’importer davantage
- Les services ont été excédentaires en septembre et octobre, avec cependant un part exceptionnel liée aux transports, notamment maritimes (CMA CGM) qui ne se renouvelleront pas en 2023 avec la normalisation des prix du fret