- L’Insee révise finalement sa prévision à la baisse et table sur un repli de l’activité de 0,2% au 4ème trimestre, pour une croissance annuelle ramenée à 2,5%
- La cause est à chercher du côté des difficultés de production de l’industrie essentiellement (notamment la baisse de production d’électricité liée à la maintenance des centrales nucléaires, les difficultés des industries énergivores face à l’envolée des prix du gaz et de l’électricité ou encore les grèves récentes dans les raffineries)
- La consommation des ménages serait également en fort recul (-0,7%) du fait de la baisse de la consommation d’énergie mais aussi des achats de biens manufacturés.
- Pour Julien Pouget, chef économiste de l’Insee, il s’agit seulement d’un fléchissement et non d’une récession technique.
- L’Institut voit en effet une légère reprise début 2023, puis au second trimestre. Il ne confirme cependant pas l’objectif gouvernemental de 1% de croissance annuelle.
- L’enquête de l’Insee fait ressortir que les tensions sur l’énergie causeraient un recul de la production industrielle de 1,5% en début d’année. La consommation des ménages repartirait faiblement au premier trimestre
- C’est en effet dans cette période que l’Institut prévoit le pic d’inflation avec 7% en janvier et en février, sous l’effet de la fin des ristournes sur l’essence et les hausses de tarifs énergétiques. On noterait ensuite un reflux des prix pour une inflation de 5,5% en juin