- le marché est marqué par une forte volatilité
- en début de semaine, les cours décrochaient de 5,5%, avant de se reprendre aussi vite
- Le mouvement était initié par un article du Wall Street journal anticipant une hausse de leur production par les membres de l’OPEP de 500 000 barils/jour, information démentie par l’Arabie Saoudite
- D’autant que les perspectives de demande sont aujourd’hui incertaines, de même que l’impact de l’embargo européen sur le pétrole russe(entrée en vigueur de le 5 décembre prochain) ou celui du plafonnement du prix décidé par le G7
- La demande sera également dépendante de l’évolution sanitaire en Chine qui pèse sur l’activité du pays
- Pour les membres de l’OPEP, toute mesure soutenant les prix pourrait être perçue comme un soutien à Vladimir Poutine et une épine dans les relations avec l’Europe et surtout les Etats-Unis
- Ce serait malvenue de la part de l’Arabie Saoudite alors que l’administration Biden a estimé auprès d’un juge fédéral, que le Prince Mohammed Ben Salmane devait bénéficier d’une immunité dans l’affaire Khashoggi et donc ne pas être poursuivi par la justice américaine