- L’inflation ne fléchit pas,le choc énergétique est majeur, la récession se profile chez nos partenaires européens,
- Pourtant selon L’OFCE les carnets de commandes représentent 5 à 7 mois d’activité, l’investissement reste vigoureux et l’économie crée des emplois,
- Le paradoxe tiendrait dans les effets de la reprise post-covid et de l’intervention publique massive mise en place pendant la pandémie, et dont les effets s’estompent.
- La majorité des économistes espèrent pour 2023 une activité quasiment stable (+0,7% pour le FMI), mais beaucoup n’excluent pas une récession.
- Hausse de la facture énergétique, mais aussi celle des autres coûts, risque de faire baisser la production industrielle et augmenter le taux de défaillances.
- De plus, les hausses de prix continueront d’impacter négativement la consommation, moteur de la croissance du PIB dans l’Hexagone
- Les exportations ne constitueront pas une voie de secours
- Les hausses de taux enfin pénaliseront les investissements tant des entreprises que des ménages
- Le niveau des salaires et la tenue du marché de l’emploi seront déterminants, de même que la capacité des ménages à puiser dans l’épargne accumulée pendant la pandémie.
- Les entreprises pourraient également surprendre dans leur capacité à s’adapter à la nouvelle donne énergétique.
- Le rdémarrage rapide du parc nucléaire apparaît dans ce contexte déterminant quand l’environnement géopolitique restera incertain en 2023.