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Une industrie européenne fragilisée par de multiples chocs

  • Pour l’industrie européenne, les chocs se multiplient. La crise énergétique bien sûr, mais l’impact de L’Inflation Reduction Act américain également.
  • Le tissu productif s’est réduit ces dernières années dans de nombreux pays européens. L’industrie manufacturière européenne est tombée de 18% du PIB de l’Union en 2000 à 15% en 2021.
  • Elle se concentre désormais dans le nord (Allemagne, Autriche, nord de l’Italie et l’Est (dans les pays de l’Europe de l’est l’industrie produit 20% des richesses). Dans le sud par contre, France y comprise, cette part est tombée à 10/11 %
  • En 2022, la hausse des factures énergétiques a été contenue grâce aux interventions d’Etat. Avec les contrats nouvellement négociés et les nouveaux tarifs, c’est en 2023 que l’impact sera le plus fort. Les économistes d’Allianz Trade ont projetés une hausse de 40% pour l’industrie allemande par rapport à 2021, et de 90% pour L’Espagne et l’Italie.
  • Chimie, industrie du papier ou métaux de base ont du réduire leur production en 2022. L’IRA va encore compliquer la donne. La préservation de l’industrie automobile européenne (avec un excédent commercial de 79,5 milliards d’euros et qui est également un employeur majeur pour L’UE)

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