- Le ministre de l’économie considère acquise une croissance de 2,5% pour cette année
- L’investissement des entreprises, les créations d’emplois, une inflation inférieure à la moyenne européenne protègent la France en cette fin d’année
- Il considère que la lutte contre l’inflation est prioritaire, mais ne croit pas qu’une récession n’est pas inéluctable.
- Pour lui, l’inflation est importée née de la hausse de l’énergie et dont la réponse réside dans l’indépendance énergétique.
- La nécessité de politiques monétaires coordonnées ne vise qu’à protéger les acteurs (ménages et entreprises) les plus fragiles
- Le problème de la zone euro est que si sa banque centrale est unique, les gouvernements eux sont multiples comme le sont les politiques budgétaires. Pourtant l’Etat ne peut pas prendre en charge l’ensemble du coût inflationniste.
- A la sortie de la crise, les prix resteront plus élevés du fait de la relocalisation industrielle et de la décarbonation de l’économie
- Par contre, cette crise fait naître un vrai risque de décrochage industriel mais aussi technologique vis à vis de la Chine et des Etats-unis. Du fait des écarts de coûts énergétiques, mais également des politiques subventionnistes de ces deux grandes puissances envers leurs industries.